Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Herbier du Collège St Cyr de Matour
Herbier du Collège St Cyr de Matour
Publicité
Archives
21 juin 2010

Le Merisier

                                                                       Le merisier

Le Merisier, bien qu’arbre de demi-lumière à l’état juvénile, devient par la

suite très exigeant en lumière et supporte mal la concurrence. Il demande plus

de 700 mm d’eau bien répartis dans l’année. Les sécheresses estivales doivent

être compensées par les réserves en eau du sol. Cette essence résiste bien aux

grands froids mais est très sensible aux brusques variations de température et aux

coups de soleil qui provoquent des nécroses de l’écorce.

Le Merisier a un comportement plastique, tant vis à vis de la texture du sol qu’au niveau de son acidité. Il

donne les meilleurs résultats dans les sols limoneux bien structurés à pH légèrement acide. Cette essence ne

supporte pas l’hydromorphie, même temporaire, quand elle affecte les 40 premiers centimètres du sol. Son

enracinement est traçant.

3/ha/an pour un âge d’exploitabilité voisin

Le Merisier est une essence très appétante vis-à-vis des cervidés, qui

consomment toutes ses parties aériennes (bourgeons, tiges, feuilles). Par

ailleurs, les plants et les jeunes rejets sont souvent frottés.

Plusieurs insectes, tels le puceron noir ou les chenilles défoliatrices peuvent

l’attaquer. Il en est de même des champignons qui atteignent le feuillage

(comme l’Anthracnose ou Cylindrosporiose), ou son bois de coeur, entraînant

des pourritures blanches ou rouges.

Le Merisier présente une croissance rapide qui

est favorisée dans le jeune âge par la présence

d’un abri latéral. Sa production oscille entre 3 et

6 m

de 60 ans. Au-delà de 80 ans, la présence de

pourritures du tronc devient systématique.

Le bois du Merisier comprend un aubier distinct

de couleur pâle et un duramen allant du jaune

au brun rosâtre. Ce bois est mi-dur et facile à

travailler. Ses usages sont variés : tranchage,

ébénisterie, lutherie, tournerie, sciage, … Il peut néanmoins présenter des

défauts, comme la veine verte, la fibre torse, des noeuds noirs et des pourritures.

Présent sur 2 500 ha en Poitou -

Charentes, c’est un fruitier qui croît

à l’état disséminé dans nos bois et

que l’on rencontre fréquemment

en bordure de forêt ou en lisière de

parcelle. Essence peu sociable, le

merisier ou cerisier des bois vit isolé

ou en bouquets. Arbre à croissance

rapide, sa dissémination naturelle se

fait essentiellement par les drageons

et les fruits.

Les régions naturelles les plus adaptées

à la croissance des merisiers sont la

Châtaigneraie limousine, la Gâtine,

les Terres rouges et dans une moindre

mesure le Saumurois, le Loudunais, la

Saintonge et le Montmorélien.

arb_plante_061    l'arbre

au printemps

en été    P1010654               P1010680

              le merisier       le fruit du merisier          

en hiver

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité